Bio

Dès son plus jeune âge, Philippe BERTRAND n’a cessé de dessiner. Son approche repose sur l’instant et l’instinct, capturant en quelques traits une émotion, un mouvement, une tension graphique. Son travail s’inscrit dans une démarche de « non-finito », où l’inachevé devient une part essentielle de la composition, laissant au spectateur une place pour prolonger l’image mentalement.

Passionné par la bande dessinée et l’illustration, il y puise une grande partie de son inspiration. Ces disciplines nourrissent sa sensibilité au mouvement, à la narration visuelle et à la composition. Son style se forge à la croisée du 9e art et des arts graphiques, dans une recherche constante d’équilibre entre expressivité et rigueur visuelle.

Chaque dessin naît d’une construction mentale, un équilibre entre réflexion et spontanéité. L’application doit être rapide, dictée par l’urgence du geste et de l’humeur du moment. Il lui arrive de revenir sur un dessin, de l’enrichir, mais sans jamais trahir l’énergie brute qui en est l’origine.

Il structure aussi ses dessins à la manière de Gustave Doré, tout en revendiquant une influence marquée par Moebius, Bilal, Manara, Serpieri. Son regard s’élargit aussi aux maîtres de la peinture comme De Vinci, Manet, ou Turner, et aux ruptures visuelles du Pop Art.

La couleur, lorsqu’elle est utilisée, structure l’image : elle souligne une courbe, sculpte un visage, définit un volume. Le contraste, essentiel, s’obtient par un jeu de bichromie bleu et rouge, créant une vibration graphique et une variation infinie de compositions. Lorsqu’il sort de cette palette restreinte, il privilégie des aplats et expérimente avec des trames numériques, ajoutant du rythme sans alourdir l’image.

Toujours en exploration, Philippe BERTRAND trace un chemin entre l’instinct et l’intention, entre l’immédiateté et la construction, cherchant à capter ce qui ne peut être figé.

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J’apparais ailleurs sur la toile sous le pseudo de Bashi.Buzuk.

Le terme bachi-bouzouk (ou bachibouzouk), d’origine turque (başıbozuk, signifiant littéralement « tête désordonnée » ou « dont la tête ne fonctionne pas »), désigne un type de cavalier mercenaire de l’armée ottomane. Ces soldats étaient généralement dotés d’un équipement léger et non standardisé, et leur discipline était souvent considérée comme irrégulière.

Ils sont comparables à d’autres unités militaires irrégulières, comme les hussards de l’armée autrichienne au XVIIe siècle. Principalement employés dans des missions de soutien ou pour impressionner les populations locales, les bachi-bouzouks ont été actifs dans plusieurs campagnes militaires, notamment lors du siège de Vienne et de la prise de Constantinople.

C’est quoi un artiste ? Une tête différente ?